Anne Tassin
Hérault
À l’origine de mon travail, ce sont des éléments anodins, des végétaux, des graines, des oiseaux relevés au bord des chemins. Toujours leur forme, leur texture, leur matière me touchent. En bousculant les échelles, je m’attache alors à ce que ces éléments de la nature, parfois minuscules, se révèlent dans leur plénitude et nous interpellent. Raku, grès brut ou enfumage : la technique utilisée varie selon le résultat souhaité.
Actuellement, je poursuis ma recherche sur l’hybridation de bustes entre corps humain et figure végétale, qu’il s’agisse d’une fleur ou d’un fruit. Je me situe dans un mouvement culturel actuel de représentation du vivant selon lequel les frontières entre les végétaux et le monde animal s’estompent. On questionne la pensée du végétal et on parle de la flore du corps humain.